jeudi 16 février 2017

L'équipement et le matériel


LES CHAUSSURES

Le plus important, l’essentiel, l’accessoire qui peut vous obliger à faire demi-tour au bout de deux jours si vous l’avez négligé. C'est l'investissement à faire en premier, comptez 200 € minimum, n'achetez pas du premier prix ou de la marque magasin, choisissez une marque reconnue. 
Elles doivent être légères, robustes, imperméables…et surtout très confortables.
Si vous vous arrêtez au Camp de Base (Everest BC), une paire de chaussure de randonnée semi-rigide convient. Si vous allez plus loin (le "Khumbu fall" est mon objectif ultime), il vous faudra des chaussures rigides cramponables (type La Sportiva) , et enfin si vous tentez le sommet, il vous faudra des bottes glaciaires, ça ne me concerne pas, je n'irai pas jusque là, mais mon frère Myke envisage le sommet si sa condition physique le permet.

Des chaussures semi-rigides à tige haute pour soutenir la cheville, avec membrane imperméable type gore tex et des semelles anti choc type vibram (que vous apprécierez dans les descentes).

Prévoir une seconde paire confortable et légère pour le soir au bivouac, l’escale à Katmandou… de type chaussure de marche d’approche légère ou sandales de marche. Évitez les tongs, sans chaussettes dans des Lodge  à 4500m vous allez avoir froid aux pieds. En septembre 2016 je suis parti sur le GR20 avec une paire de flip flap et j'ai eu tellement froid au pied que je ne suis pas prêt de refaire cette erreur... 

Les chaussettes : prévoir 2 paires « légères » pour la moyenne montagne et 2 paires chaudes pour la haute altitude, on pourra les superposer en cas de très grand froid. 

Mon choix : chaussettes techniques avec rembourrages localisés MONNET. Testées en septembre 2016 sur le GR20, super efficace.

Et évidemment, prévoir une boîte de pansements type compeed, spécial ampoules, on ne sait jamais… et prévoir aussi une paire de lacets de rechange ou de la cordelette fine de montagne qui pourra aussi remplacer un lacet cassé et servir à plein d'autre trucs. 


Mon choix : Les "Air Révolution" de Meindl, une des meilleures marques de chaussures de montagne. Je les avais acheté en septembre dernier (2016) pour le GR20, elles ne sont pas neuves mais encore bonnes, je les reprends pour ce trek sur l'Everest, des vrais chaussons. Je suis super exigeant en matière de chaussures, j'ai mis 1h30 avant de les acheter (le vendeur du Vieux Campeur m'a abandonné tellement il désespérait) car j'ai des malléoles super grosses et basses (je ne peux pas porter des mocassins, ce qui fut dramatique dans les années 80 quand les mocassins Weston étaient la paire à porter au lycée pour ne pas être has been) et une sensibilité sur le coup de pied. Elles sont légères (750g en 45), une tige pas trop haute qui soutient très bien la cheville sans frotter sur le mollet et surtout, elle a une languette épaisse et super confort qui protège bien l'avant sans presser dessus. Le système Air de Meindl (à base de membrane Gore Tex) fonctionne vraiment, je n'ai jamais transpiré dedans et dans les flaques d'eau elles restent imperméables. La semelle est une Vibram, indispensable dans la descente si vous voulez éviter que ce soient vos disques lombaires qui remplissent la fonction d'amortisseur. Des supers pompes avec un rapport qualité prix que je n'avais encore jamais vu, je les ai acheté 225€ !

PS : si un employé de Meindl voit ce commentaire, j'accepte les participations financières, mais je comprends que ce ne sont pas mes 10 ou 15 lecteurs, 45 si tous mes amis Face Book lisent ce blog, qui vont pouvoir faire décoller vos ventes...

LE SAC A DOS

Après les chaussures, à mon avis le choix du sac à dos est le plus important, surtout si vous partez sans porteur (pas mon cas, je n'ai plus 20 ans mais 48 depuis 1 semaine 02-2017). Dans le cas d’un portage par un sherpa il faut deux sacs : un sac porté par le Sherpa et un sac de jour.

Le Sac de Jour :
Il ne devra pas être trop grand pour pouvoir être transporté en cabine (le sac du porteur sera en soute) mais aussi parce qu’un sac trop grand, pas rempli, est inconfortable.
Les sherpas ne suivent pas forcément les randonneurs, ils vont d’un point A à un point B à leur rythme, leur mission est de livrer le sac au lieu du bivouac prévu. Certains font même sur les petites étapes deux fois l’aller et le retour pendant que vous peinez à grimper. La dernière fois que mon frère Myke (Myke Ge) est allé sur l'Everest, il suait, il avait le souffle rauque à cause de l'altitude, il portait 5 kg dans son sac de jour, et il s'est fait doublé par un sherpa en tong (à 5.000 m), la clope au bec, portant au minimum 30kg, tellement vite que le souffle d'air généré par le sherpa a failli lui donner un rhume (j'ai un côté marseillais par mon père)
Il faut donc mettre dans le sac de jour tout ce dont vous aurez besoin pour l’étape de la journée et prévoir le nécessaire si vous dépassez les délais (tombée de la nuit) voire si vous vous perdez et devez passer la nuit dehors (si je suis marseillais pour partie, je suis banquier de profession aussi l'analyse des risques et leur anticipation font partie de mon quotidien)
Il devra donc contenir le matériel de survie (couverture de survie, trousse de secours, médicaments, sifflet…), les accessoires (lunettes, crème solaire, pastilles de purification de l’eau, appareil photo, papier toilette, carte…), une tenue de rechange (sous couche type t-shirt, caleçon…), la couche de protection (anorak ou veste de pluie), la couche intermédiaire supplémentaire en cas de froid (polaire ou micro-doudoune), gants, bonnet, l’eau, la ration de nourriture pour la journée, la lampe frontale (avec des piles de rechange)… ne vous chargez pas trop, un kilo à 5.000 m d’altitude semble en peser trois fois plus.
Un sac de 35 L, 40 L maximum devrait être suffisant. Comme la charge est inférieure à 10kg, on privilégiera un sac avec armature intérieure. Oubliez les sacs d'alpinistes, très étroits, très hauts, sans armatures pour pouvoir se mouvoir, ils sont inadaptés à ce type de trek sur plusieurs jours (et plus chers), par contre si vous trouvez un sac de trek (armature, sangles épaisses, respirant) avec les commodités d'un sac d'alpinisme (poches, accroche accessoires...) achetez le. Il vous faut un sac avec une ceinture large qui s’ajuste bien à votre taille (répartition des charges), des bretelles larges et rembourrées, des poches extérieures (dont une pour la gourde), une housse anti-pluie, des possibilités de fixation extérieures pour y accrocher le linge qui doit sécher, le chargeur solaire…
Mon choix : à date (comme dirait ma marketeuse de compagne, Laurence), je n'ai pas encore trouvé!

Mon Sherpa
Photo Antoine Bousquet - Mon Sherpa
Le Sac porté par le Sherpa :
La réglementation népalaise prévoit qu’un Sherpa ne peut pas porter plus de 25 kg, aussi il porte en général deux sacs, soit une charge maximum de 12,5 kg par sac (poids du sac inclus). Généralement les Sherpa demandent à ce que le sac ne dépasse pas 10 kg (et croyez-moi, c’est peu, il va falloir faire des choix) et ils enfreignent les règlements en en transportant 3 en même temps… Si à l’inverse, votre Sherpa vous autorise plus de poids (c'est juste une question de pourboire) car il n’en portera que deux, vous ne pourrez de toute façon pas dépasser 15kg, ce qui est aussi le poids maximum autorisé en soute sur les vols intérieurs du Népal. Pas de roulettes, pas d’armatures métalliques car les sherpas regroupent les sacs côte à côte ou l’un sur l’autre dans sorte de filet de portage. 
En théorie pour une charge de 10 Kg, un sac de 55/60 L est suffisant, cependant je vous conseille de prévoir plus gros, entre 70 et 90 L selon la taille de votre sac de couchage (surtout s’il est en matières synthétiques qui prennent beaucoup plus de place).
Le poids du sac est primordial. Oubliez tout de suite les sacs sophistiqués pensant 3 Kg. Rabattez-vous sur les sacs simples, sans fioritures pesant 1,5 Kg maximum.

Mon choix : Le sac marin « duffel  bag » de chez The North Face en L (large, 95L). Un sac simple, robuste et… totalement imperméable (rien de plus désagréable de retrouver ses affaires humides le soir).  Ce sac a des bretelles qui facilitent son transport lors du voyage (aéroport…). 1,840 kg, presque deux fois moins qu'un sac à dos avec armature. Je l'ai testé en allant au ski, il contient un maximum, se porte facilement, ne craint rien (ou presque), je suis ravi de mon choix. Prix normal entre 120 et 125 €, je l'ai eu en solde 50% dans la boutique North Face du centre commercial One Nation (outlet). Evidemment à ce prix là je n'ai pas choisi la couleur, je le voulais jaune !

Conseils pour le sac à dos (sac de jour)
Un sac à dos mal réglé ou mal chargé peut vous pourrir la journée (et les autres). 
Il faut charger son sac à dos en répartissant correctement les charges de sorte que les bretelles épousent les épaules sans appuyer dessus et que la charge soit portée le soit principalement par le bassin (d’où la ceinture large recommandée ci-dessus).
Lors du remplissage, on évitera les déséquilibres latéraux ou l’effet de balancier généré par une charge lourde placée loin du dos. On veillera donc à placer les objets les plus lourds au centre du sac à dos, collés contre le dos.
On s’appliquera aussi à mettre les objets que l’on doit sortir souvent à proximité d’une ouverture ou sur le dessus si on n’a pas de fermeture zip sur toute la longueur du sac (très pratique). Au fond du sac, on place les choses les plus légères type doudoune, anorak… qui ne sont pas susceptibles d’être sorties tout le temps. Le long du dos, le guide, la nourriture, la gourde de rechange, tout ce qui est lourd. Dans la partie haute, on mettra les affaires susceptibles d’être sorties souvent. Dans la poche supérieure on placera la housse de pluie pour pouvoir la sortir rapidement en cas de besoin.
Une fois chargé, il faut régler son sac en ajustant la taille des bretelles en fonction de sa taille. Pour se faire, desserrez toutes les sangles ou velcros ou courroies de réglage du sac, mettez-le sur le dos, commencez par fermer la ceinture lombaire en l’ajustant à votre taille de sorte que le bassin supporte la charge. Alors, ajustez les bretelles jusqu’à les faire reposer sur les épaules sans exercer de pression trop forte. C’est le bassin qui porte, pas les épaules qui ne servent qu’à maintenir le sac contre le dos. Ne serez pas trop fort les lanières de rappels de charges (qui définissent l’espace entre le sac et les épaules) situées sur les bretelles, sinon vous solliciterez les épaules. Puis ajustez la sangle de poitrine (sans serrer) pour assurer une stabilité totale du sac.
Si vous avez une morphologie particulière (grande taille ou grand buste ou inversement), privilégiez des marques comme Osprey, Grégory ou Millet dont les sacs comportent souvent un réglage de la taille du dos.


LE SAC DE COUCHAGE

Achat à faire avec intelligence et sans lésiner sur la qualité. En effet, de votre récupération dépendra le plaisir pris le lendemain et votre résistance au mal aigu des montagnes (MAM).
Le sac de couchage est aussi un des éléments les plus lourds de votre sac aussi, si vous êtes limite sur le poids, c’est un des composants sur lequel on peut jouer, les poids vont du simple au double en fonction des modèles (de 1 à 2,5 Kg) aussi il est possible de gagner 1 Kg. Si vous avez de la marge, ne mettez pas les 300 € nécessaires pour un sac léger de qualité, achetez le à Katmandou (pas cher, mais plus lourd), ce que personnellement je vais faire, je préfère dépenser dans les chaussures et des vêtements de qulaité. 

Il existe 2 matières :
DUVET : plus léger, plus compressible, plus chaud… mais s’il prend l’humidité, il n’isole plus et il sèche lentement. Il est aussi plus cher. Cependant, il se garde plus longtemps qu’un sac en synthétique.
SYNTHETIQUE : plus lourd, plus encombrant, moins cher, résiste à l’humidité, sèche rapidement. Quelques fois les sacs en matières synthétiques sont beaucoup plus lourd et beaucoup plus encombrants, il faut en tenir compte dans le choix du sac à dos (plus grand).

Si vous bivouaquez à la belle étoile, sous la tente… le choix du synthétique s’imposera à vous afin que votre sac résiste à l’humidité et vous devrez choisir un sac résistant à -20°. Je vous conseille aussi d’emporter un tapis de sol (très léger) dont la fonction n’est pas tant le confort que celle de vous isoler de l’humidité et de la fraicheur du sol et de gagner en chaleur. Un tapis format ¾ suffit, la tête pouvant reposer sur un sac, ou, grand luxe, sur un oreiller gonflable (mon frère Myke en a acheter deux, ça va être bon!).
Exemple de tapis de sol : le matelas Z Lite de Therm-A-Rest ne pèse que 390g pour 2cm d’épaisseur, 183 cm de long et 51 cm de large. Il coûte ~40 € et est très solide.

Si vous logez en Lodge (non chauffé sur le chemin de l’Everest), alors le duvet est un bon choix et vous permettra de gagner de la place dans votre sac et du poids et le duvet reste le meilleur isolant, aucune fibre technique n’arrive encore aujourd’hui à reproduire son pouvoir d’isolation.  Un sac d’une température confort de -5°/-10° est suffisant, et si il fait plus froid, on peut le compléter d’un « sac à viande » en fibre technique (ou en soie) qui permet de gagner entre 5 et 8° (et là, on retrouve encore la logique des 3 couches, cf ma page sur les vêtements…).

A noter : en haute altitude le sac « momie » (dit aussi sarcophage) est incontournable. Evitez les sacs « couverture ».
Les sacs ont plusieurs tailles, recherchez celle qui vous convient pour optimiser le volume d’air : ni trop grand, ni trop petit. Il vaut mieux un chouia trop grand, cela permet de mettre dans le sac appareils photos ou électroniques (pour préserver les batteries du froid), une bouteille d’eau…
N’hésitez pas à emporter un oreiller gonflable, il prend peu de place, pèse quasiment rien, et augmentera significativement votre confort nocturne qui, encore une fois, est primordial pour récupérer de la journée d’effort et luter contre le MAM (cf mon article sur le sujet).
Lors de l’achat du sac, se fier uniquement à la température « confort », la température « extrême » exprimant celle à partir de laquelle vous vous exposez à une hypothermie.

Mon choix :
Sac de couchage Carinthia Brenta
Température confort : -7 / Température limite confort : -14°C / Température extrême : -30° C / 1.850g / 150 €
Mais c'est un choix théorique, donc pas de photo, en fait je crois que je vais l'acheter à Katmandou en arrivant même si il pèse plus lourd)

Autre choix : les sacs produits par Wilsa, une société du nord de la France très compétitive, spécialisée et proposant des prix corrects pour des produits légers et efficaces. Exemple, le Wilsa Down 1000en duvet d’oie, 1,7 kg, température confort de -16°, très compact avec 8,5 L. J'avais un Wilsa sur le GR20, tip top. 

BÂTONS DE MARCHE / ou pas

C’est une question d’habitude diront certains, d’âges diront d’autres. Personnellement, j’en prends une paire. J’ai testé sur le Mont-Blanc, sur le GR20 et ailleurs, les bâtons procurent une aide non négligeable en aidant à maintenir l’équilibre mais surtout en amortissant les chocs dans les descentes et en soulageant les jambes dans les montées. Sur la neige ils sont aussi très efficaces. Si vous avez les genoux un peu fragiles (j'ai une cicatrice de 20 cm sur le genou droit), prenez des bâtons.
Ils devront être télescopiques pour pouvoir rentrer dans le sac en soute (interdits en cabine) et légers. Les poids vont de 200g la paire (en carbone, hors de prix) à 700g. Une paire de 400g pas trop chère (~70 €) est suffisante.

APPAREILS ÉLECTRONIQUES ET CHARGEURS                              
  
£  Adaptateur électrique international
£  Chargeur solaire USB + Câble (le mien fait 527 g, il charge téléphone, tablette, appareil photo…)
£  Téléphone portable (110g)
£  Sac étanche pour téléphone portable (27 g)
£  Appareil photo Réflex NIKON avec zoom large 25-300 (pas besoin de changer ou d'en emporter deux mais perte légère de qualité)
£  Option : GPS, Altimètre, Podomètre type Foretrex 401 de Garmin 87g). Je n'en prends pas, une bonne carte fera l'affaire. 

Dans certains Lodge on pourra trouver des prises de courant (adaptateur à prévoir) permettant de recharger les appareils électroniques moyennant finance (évidemment c’est facturé). Par contre dans d’autres villages, pas d’électricité, aussi il est fortement recommandé de se munir d’un chargeur solaire pour recharger les batteries de l’appareil photo, du GPS, de la Go-pro, du téléphone…

Conseils pour choisir son chargeur solaire :
Je vous rappelle avant tout que vous êtes limités par le poids, ce qui suppose que vous ne trimbalerez pas votre PC portable, au pire une tablette, ce qui va dicter vitre choix de chargeur en 12V.
En effet, il y a 3 cas de figure pour recharger un appareil électronique :
(1)    Vous pouvez retirer la batterie de votre appareil (ex appareil photo) et la mettre en charge sur un chargeur secteur ou un bloc chargeur USB (se vend en ligne à moins de 20€ pour presque tous les types de batteries).
(2)    La batterie de votre appareil ne se retire pas forcément mais vous pouvez mettre en charge l’appareil en le branchant avec un câble USB. C’est le cas des téléphones, des Go-Pro, de la plupart des appareils photos…. Dans ce cas, tous les appareils sont compatibles avec les chargeurs 12V
(3)    Dans certains cas les batteries échangent des données avec l’appareil (ex : quelques appareils photos CANON) ou ont une tension supérieure à 7,4V (ex : Nikon EN-EL4), ou ont des contacts spéciaux et dans ces cas particuliers il faut utiliser le chargeur d’origine qui fonctionne en 230V ou coupler au chargeur solaire un convertisseur 12V/230 V (autant dire que c’est galère, que ça ajoute du poids…, changez d’appareil J).

Certains fabriquant vous propose des chargeurs totalement imperméable, ce qui surenchérit le prix. Par définition, s’il pleut, pas de soleil, pas de charge… le chargeur reste au fond du sac, oubliez cette caractéristique couteuse.

Mon choix : Le Solargo trail XMOOVE 18X (puissance énorme, permet de charge 3 ou 4 appareils en même temps) 12V . Je l'ai testé sur le GR34 (on ne se moque pas, c'est le chemin des douaniers de Dinard à Pléneuf-Val-André...), efficace, recharge un téléphone Samsung en 3h (soleil breton, hihi). Et surtout, il ne pèse moins de 500g... N'étant pas un surhomme (1,83 m pour 72 kg), chaque gramme gagné est autant d'entrainement physique en moins à faire... 
Le prix? C'est un cadeau de mon beau-frère Guillaume (le Leader du GR20), mais c'était le meilleur rapport qualité prix (il a pris le même) environ 150 €.
On peut y ajouter une batterie (180g de plus), ce que je n’ai pas fait. 
6 ou 7 Watt pour charger 1 ou 2 (maxi) téléphone c’est bien, pour plus de puissance recherchez un 12 ou 18 Watt.

PETIT MATERIEL

£  Lunettes de soleil de très bonne qualité (anti UV…) indice 3 ou 4 (lunettes de glacier)
£  Couteau (ex : opinel ou couteau suisse multi-usage) à laisser dans la soute lors du vol, bien sûr)
£  Briquet (pas pour fumer)
£ Sifflet de secours (c'est tout con, mais quand on est dans les nuages, pas encordés, et que l'on ne voit plus à 5m, c'est indispensable, 3€ en plastique, 10g qui peuvent vous sauver)
£  Lampe Frontale à leds (avec jeu de piles de rechange) Petzl ou Black Diamond (mon choix, plus d’autonomie)
£  Couverture de survie (20g, n'hésitez pas à en prendre deux, une pour les jambes, une pour le torse, ou une pour l'abruti que vous croiserez qui n'en a pas pris). 
£  5 m de cordelette de montagne qui peut servir à remplacer un lacet, attacher le chargeur solaire sur le sac ou tout bêtement de corde à linge pour faire sécher les vêtements dans la chambre ou dehors.
£  4 ou 5 mini pinces à linge (2g la pince). 
£  1 ou 2 mini mousquetons légers en aluminium  (pour attacher le chargeur solaire sur le sac à dos par exemple)
£  2 Cadenas (aux normes aériennes) pour le sac de soute, le sac de jour ou le sac que vous laisserez à l'hôtel à Katmandou. 
£  Un mini kit de couture (fil et aiguille) pour réparer une éventuelle déchirure dans un sac, vêtement…
£  Un rouleau de scotch épais qui répare tout (ex : colmater une déchirure dans le sac à dos, pantalon, blouson…)
£  2 gourdes de 1 litre en métal, l’une sera dans le sac à dos, l’autre à portée de main dans une poche latérale. Lors de l’utilisation de comprimés d'iode pour traiter l'eau, la second est aussi très utile. Jusqu’à Lobuche 1 litre suffit, il y a des villages partout. Après, pour l’ascension du Kala Patar par exemple, on a besoin de 2 litres.
£  Option : Porte gourde isolant (ce serait bête que l’eau gèle en haute altitude…) 
£  Sacs plastiques type congélation / Zip Lock pour ranger le papier toilette, les papiers d’identité et tout ce qui doit être maintenu à l’abri de l’humidité. Même avec un sur-sac imperméable, on n’est pas à l’abri d’infiltrations en cas de grosse averse, mon ami Marc pourra vous le dire, sur le GR 20 tout ce qui était dans son sac s'est retrouvé mouillé (pas cool)!
£  Boussole
£  Carte topographique
£  1 stylo bille et 1 carnet (pour noter vos impressions, le lieu des photos prises...)
£  Option : porte-monnaie de voyage (au cou ou à la ceinture) pour planquer l’argent et les papiers importants.


HYGIENE

£  Brosse à dent (20g), certains coupent le manche pour gagner quelques grammes (moi pas).
£  1 tube de dentifrice (100g)
£  2 Rasoirs jetables (20g chez Bic)
£  Mouchoirs (un mouchoir en micro-fibres, que l’on lave, est idéal plutôt que des kleenex, plus lourds)
£  Quelques cotons tiges
£  Une serviette microfibres d’une taille correcte (1,50m). La dernière fois j’ai pris une petite serviette de 1m pour gagner du poids mais c’est insuffisant, autant s'essuyer avec un ticket de métro...
£  Savon de Marseille pour la lessive, le corps, le rasage (si si ça peut faire un peu de mousse), laver les éventuelles plaies…. On mettra le savon dans un sac zip-lock de congélation, plus léger qu’une boîte.
£  Bouchons pour les oreilles type boules Quies. Dans certains Lodge les chambres peuvent être partagées et si vous tombez sur des ronfleurs, ça va être dur de dormir, or la récupération est fondamentale.
£  Papier toilette (2 rouleaux minimum, surtout si bou sbuvez de l'eau des ruisseaux sans la traiter hihi)
£  Pastilles d'iode de type Micropur ou Aqua Lung Pristine pour purifier l’eau
£  Une rape « anti-corps » pour les pieds, rien de pire qu’un corps en formation…
  
TROUSSE DE PREMIER SECOURS

£  Compresses stériles
£  Désinfectant (sous forme de lingettes, évitez de vous trimballer un flacon entier)
£  Gélules plastiques antiseptiques (Ex : mercurochrome en gélule)
£  Pansements résistant à l’eau de plusieurs tailles
£ Pansements Compeed spécial ampoules aux pieds (talon, orteils…) C’est cher (10 € la boîte de 5 ou 6) mais indispensable. Il vaut mieux en avoir 2 boîtes (1 pansement par jour), une ampoule aux pieds non traitée peut ruiner le trek.
£  Suture d’urgence (bandes textiles, pas besoin d’emporter la boîte entière)
£  Bandage léger
£  Un (petit) rouleau de sparadrap
£  1 épingle à nourrice (fait aussi « suture » en cas de grosse plaieJ)
£  Petit ciseaux (type ciseaux à ongles, double usage)
£  Pince à épiler
£  Coupe ongle solide (pour les orteils)
£  2 Bandes strepsil (dont 1 spéciale cheville)
£  Collioure
£  Liquide physilogique en gélule (nettoyage des yeux par exemple)
Au fait, une trousse par "cordée" suffit, pas besoin que chacun ait la sienne, idem pour les médicaments. 

TROUSSE MEDICAMENTS

£  Un antibiotique à large spectre (type Cypro 500 mg) pour couvrir tout type d’infection
£  Analgésique (Type Doliprane 1000)
£  Crème solaire indice 30 minimum
£  Tube d’écran total hydratant pour les lèvres
£  Anti Inflammatoire (type Voltaren)
£  Anti nausé (type Gravol)
£  Antidiarrhéique (type Imodium 2 mg)
£  Une crème antibiotique (type Polysporin) en cas de coupures, éraflures ou brûlures.
£  Sachets de poudre énergisante que l’on met dans l’eau de la gourde. En prévoir une dizaine (c’est lourd, mais je trouve que c’est super efficace).
£  Sachets d'aliments énergétiques (noix, fruits séchés) et quelques barres énergisantes.
£  Option : Une mini bombe « anti moustiques » pour le bas de l’ascension (à 6.000 m plus de moustiques, c'est un avantage de l'altitude, un des rares). 
£  Option : sachets de réhydratation type Gastrolyte
£  Option : Diamox (Mal de l’Altitude). Attention, l’usage de ce médicament est controversé, certain estimant que sa prise atténue les symptômes du MAM qui doivent être décelés en temps voulu pour éviter les catastrophes. Personnellement, j’en emporte mais n’envisage pas de l’utiliser ni en préventif, ni pendant le trek, seulement en cas de déclenchement du MAM, le meilleur traitement étant de perdre de l’altitude ou faire une journée complémentaire d’acclimations. 

2 commentaires:

  1. bjr
    vous avez utilisé le gros sac north face comme valise en avion ou bien il etait plié dans la valise

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    1. Bonjour.
      J'ai utilisé le sac North Face comme sac de voyage (dans l'avion, en retirant les bretelles) mais surtout c'était le sac que j'ai confié à mon sherpa jusqu'au camp de base. J'avais en plus un sac Millet de jour avec 6 ou 7 kg sur le dos (sans l'eau), avec trousse de secours et le minimum indispensable pour pallier aux différences thermiques du jour (> 20°) et pour passer une nuit dehors dans le cas où je me perds, ou le sherpa et le guide ne sont plus là... c'est à dire une 3ème couche chaude, une seconde 2ème couche, des barres vitaminées etc..

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